Berlin au point de vue de l'Hygiène et de la Médecine

Gillet de Grandmont, Pierre-Anatole

Bibliographic data

Monograph

Author:: Gillet de Grandmont, Pierre-Anatole

Title:: Berlin au point de vue de l'Hygiène et de la Médecine : [Rapport à la Societé de Médecine Pratique de Paris] / par Dr. Gillet de Grandmont

Other:: International Medical Congress

Publication:: Paris: Société des Éditions scientifique, 1891

Language:: French

Digitization:: Berlin: Zentral- und Landesbibliothek Berlin, 2021

Scope:: IV, 152 Seiten

Keywords:: Berlin ; Öffentliches Gesundheitswesen

Berlin:: B 938 Gesundheit. Soziales: Gesundheitswesen

DDC Group:: 610 Medizin

URN:: urn:nbn:de:kobv:109-1-15443902

Location:: Zentral- und Landesbibliothek Berlin

Shelfmark:: B 938/140

Copyright:: Public Domain

Accessibility:: Free Access

Collection:: Society,Population,Social Affairs,Health

APA (6th edition):: Gillet de Grandmont, P.-A. (n.d.). Berlin au point de vue de l’Hygiène et de la Médecine.

Chapter

Title:: Chapitre VII. Etat actuel de l'enseignement clinique dans les universités de l'Europe

Collection:: Society,Population,Social Affairs,Health

APA (6th edition):: Chapitre VII. Etat actuel de l’enseignement clinique dans les universités de l’Europe. (n.d.).

100 BERLIN répandirent, fondèrent des cliniques et vulgarisèrent les connais- sances qu'ils avaient acquises auprès du maître. Les étudiants ne trouvant pas, dans les universités, les moyens de s'instruire, désertaient les Facultés pour courir aux cliniques particulières, La création d’une chaire d'Ophtalmologie s’imposait à Berlin ; on nomma des professeurs extraordinaires avec de pctits appointe- ments dans diverses facultés. De Gracfe lui-même ne put prendre, par suite de l'hostilité du professeur Junken, la place qui lui était due à l'Université. C'est à Jules Jacobson que revient le mérite d'avoir attiré l’atten- tion de l'Etat sur l'importance de l'Ophtalmologie. Création d’une chaire d'oculistique, établissement d'une clinique ct d'une policlini- que, questions d'ophlalmologic aux cxamens, c'était là ce qu'il réclamait publiquement, malgré les attaques dont il était l’objet. Après la guerre franco-allemande, les finances étant en meilleur état, on se décida à établir, à Kœnigsberg, une chaire d'Ophtalmo- logie qui devail être mise sur le pied d'égalité avec les autres chai- res de la Faculté. De nouvelles créations semblables suivirent bien- lôt dans toutes les universités. La majeure parlie des professeurs regardent l'Ophtalmologic comme une branche secondaire de l’art médical; tel n’est pas mon avis. S'il est vrai que tous les médecins ne peuvent pas acquérir l'habileté manuelle, il est indispensable du moins que chacun puise, lans les universités, les connaissances indispensables pour secou- ir ses semblables, Il faut qu’on rencontre là tous les matériaux nécessaires à l'instruction. À côté d'un nombre suffisant de chambres de malades, il faut que l'étadiant trouve un amphithéâtre pour les cours et les démonstrations. L'œil étant un petit organe qui doit être va de près, il faut un amphithéâtre très restreint, avec des chaises pour permettre aux élèves de quitter leur place pour venir examiner le malade sous les yenx du professeur. Si les étudiants sont trop nombreux, ils doivent être divisés en petits groupes. Il faut que chaque clinique ait une grande salle de policlinique avec une salle d'attente et une chambre noire pour les recherches pphtalmoscopiques, spectroscopiques ou autres: une salle d’histolo-

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